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Les cafés de l'Histoire

Du samedi 25 mai 2019 au samedi 12 octobre 2019

Eclairages et décryptages particuliers autour du personnage emblématique de Madame de Maintenon 


Samedi 21 septembre

15h - Madame de Maintenon en ses terres - Flavie Leroux, docteur en histoire, Centre de recherche du château de Versailles

Châtellenie puis marquisat, source de revenus et de dignité, que fut Maintenon pour Mme de Maintenon ? Assez étonnamment, la question n’a que rarement été posée, malgré la profusion d’écrits consacrés à cette dame. C’est pourquoi cette conférence se propose de revenir sur le sujet, en s’interrogeant sur le rapport de Françoise d’Aubigné à ses terres, entre le moment où elle achète Maintenon et Le Parcq, en 1674, et son décès, en 1719. Quelle place ses domaines tiennent-ils dans la construction de sa fortune, aussi bien matérielle que sociale ? Pour tenter d’apporter des réponses, les lettres de la marquise seront confrontées aux sources dites de la pratique : contrats de vente, pièces comptables, papiers de gestion domaniale, actes de l’administration royale et des cours souveraines. Après avoir restitué la chronologie des acquisitions et des dons royaux, Flavie Leroux s’arrêtera sur les enjeux sociaux et honorifiques, puis sur les aspects plus proprement économiques, afin de montrer quels ont pu être les avantages, mais aussi les inconvénients, liés à la possession du domaine de Maintenon.

 

Samedi 12 octobre

15h - L’économie du chantier de l’aqueduc - Olivier Labat et Antoine Louis, archéologues au Conseil départemental d’Eure-et-Loir

 

Les conférences passées :

Samedi 25 mai

14h30 Madame de Maintenon, dans les allées du pouvoir - Alexandre Maral, Conservateur général au château de Versailles, directeur du Centre de recherche du château de Versailles

La destinée de Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon, évoque ces contes de fées où les bergères épousent des rois. Mme de Maintenon est encore aujourd’hui victime d’une légende noire, qui fait d’elle une ambitieuse préoccupée par la politique. Elle fut en fait passionnée par les tâches d’éducation, qui la conduisirent à fonder le remarquable établissement de Saint-Cyr.

Diplômé de l’École du Louvre, archiviste-paléographe, docteur ès-lettres, ancien pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Alexandre Maral est conservateur général au château de Versailles, où il est chef du département des Sculptures et directeur du Centre de recherche. Il est l’auteur d’une biographie de Mme de Maintenon, publiée par Belin en 2018.


15h30 Madame de Maintenon : ses amies de cœur et ses amis de cour - Marcel Loyau, historien

Parmi ceux-ci on trouve ses amies de cœur, des femmes qui lui rappelaient sa jeunesse, comme Mme d'Heudicourt, ou sa famille, Mme de Caylus. Mme de Dangeau occupàit, elle, une place particulière, son ton badin, son enjouement suscitaient la tendresse de Mme de Maintenon. Avec ses amies de cœur s'épanouissait la conformité des sentiments qu'elle attendait de celles qui lui étaient chères. 
Sur un autre registre, on trouve des amis de cour. Mme de Maintenon qui n'appréciait pas les courtisans et redoutait les visages nouveaux, a voué une attention particulière à des personnes qui répondaient à son estime. 
La duchesse de Ventadour, gouvernante du jeune Louis XV, partageait avec elle sa passion de l'éducation. Pour le duc de Villeroi, elle était une sorte de consolatrice pour ses défaites militaires et son âme mélancolique ; enfin le duc de Noailles, son neveu par alliance, a tenu la place d'un fils qu'elle n'a pas eu. 

Dans l'immense correspondance de Mme de Maintenon - plus de 4000 lettres - se détachent quelques correspondants pour lesquels elle éprouvait de l'amitié. Parmi ceux-ci on trouve ses amies de cœur, des femmes qui lui rappelaient sa jeunesse, comme Mme d'Heudicourt, ou sa famille, Mme de Caylus. Mme de Dangeau occupait, elle, une place particulière, son ton badin, son enjouement suscitaient la tendresse de Mme de Maintenon. Avec ses amies de cœur s'épanouissait la conformité des sentiments qu'elle attendait de celles qui lui étaient chères. Sur un autre registre, on trouve des amis de cour. Mme de Maintenon qui n'appréciait pas les courtisans et redoutait les visages nouveaux, a voué une attention particulière à des personnes qui répondaient à son estime. La duchesse de Ventadour, gouvernante du jeune Louis XV, partageait avec elle sa passion de l'éducation. Pour le duc de Villeroi, elle était une sorte de consolatrice pour ses défaites militaires et son âme mélancolique ; enfin le duc de Noailles, son neveu par alliance, a tenu la place d'un fils qu'elle n'a pas eu. 

Parmi ceux-ci on trouve ses amies de cœur, des femmes qui lui rappelaient sa jeunesse, comme Mme d'Heudicourt, ou sa famille, Mme de Caylus. Mme de Dangeau occupàit, elle, une place particulière, son ton badin, son enjouement suscitaient la tendresse de Mme de Maintenon. Avec ses amies de cœur s'épanouissait la conformité des sentiments qu'elle attendait de celles qui lui étaient chères. Sur un autre registre, on trouve des amis de cour. Mme de Maintenon qui n'appréciait pas les courtisans et redoutait les visages nouveaux, a voué une attention particulière à des personnes qui répondaient à son estime. La duchesse de Ventadour, gouvernante du jeune Louis XV, partageait avec elle sa passion de l'éducation. Pour le duc de Villeroi, elle était une sorte de consolatrice pour ses défaites militaires et son âme mélancolique ; enfin le duc de Noailles, son neveu par alliance, a tenu la place d'un fils qu'elle n'a pas eu.

 

Dimanche 23 juin 

15h - Les parfums et la toilette au temps de Madame de Maintenon - Annick Le Guérer, anthropologue, philosophe et historienne

Une profusion de fragrances  imprègne littéralement la haute société française du XVIIe siècle.

Cette imprégnation touche aussi bien les pratiques d’hygiène publique que la toilette et la beauté au sens le plus large du terme. Elle va de la désinfection des maisons, au lavage du corps et au parfumage des vêtements, du chapeau jusqu’aux chaussures, en passant par les chemises, les pourpoints et tous les accessoires de l’élégance : perruques, mouchoirs, objets de toilette, éventails, bijoux.

A un parfumage de surface, d’élégance et de représentation sociale vient s’ajouter un parfumage prophylactique et thérapeutique des profondeurs. C’est à ce double titre que Mme de Maintenon prescrira un usage régulier du parfum à ses petites pensionnaires de Saint-Cyr. 

Le parfum est omniprésent à cette époque au point, qu’au XVIIIe siècle, on parlera dans toute l’Europe de Versailles comme de « La Cour parfumée  ».

Des parfums de l’époque, reconstitués par un grand parfumeur contemporain d’après des recettes originales, seront présentés pour l’occasion !

 

 

Retrouvez l'ensemble de la programmation culturelle du château ici